37
Social, Famille, Loisir
Actuellement la vie des patients scola-
risés atteints d’une forme sévère
d’hémophilie est fortement améliorée
par le traitement préventif. Cette
tendance se retrouve également dans
le graphique 1 ci-dessus. On y voit que
le pourcentage des personnes inter-
rogées en dessous de 18 ans, qui est
d’accord avec la thèse «Suite à mon
hémophilie j’étais/je suis plus souvent
absent de l’école» est beaucoup plus
faible que dans le groupe des 55+,
respectivement 36% et 88%.
Ensuite, passons aux réponses à la
thèse: «Suite à mon hémophilie je
pouvais/je peux moins bien suivre à
l’école», réparties par catégories d’âge
des personnes interrogées atteintes
d’hémophilie sévère. Il apparaît que
seulement 12% des
personnes interro-
gées en dessous de 18 ans est d’accord
avec cette thèse. Une très grande
majorité indique donc que le fait de
souffrir d’hémophilie n’a pas de consé-
quence sur les aptitudes scolaires. La
différence est grande avec le groupe
des 55+ qui est d’accord avec cette
thèse, ce pourcentage étant de plus
de 50%.
Influence de l’hémophilie sur
le travail
Ici on étudie les réponses aux trois
thèses suivantes:
1.
Suite à mon hémophilie j’étais/je
suis plus souvent absent de mon
travail;
2.
Suite à mon hémophile il était/il est
plus difficile de trouver du travail;
3.
Suite à mon hémophilie j’exerce
maintenant un métier autre que
celui que je voulais.
En première instance nous examinons
les différences éventuelles en fonction
du degré de gravité de l’hémophilie et
ensuite en fonction des catégories d’âge
parmi les patients atteints d’hémophilie
sévère. L’analyse des données nous
montre que plus est sérieuse la forme
d’hémophilie, plus souvent l’hémophilie
influence négativement le travail. Parmi
les personnes interrogées atteintes
d’hémophilie sévère, environ 25%
d’entre elles dans la tranche d’âge
18-35
ans sont d’accord avec les thèses
«
Suite à mon hémophilie j’étais/je suis