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Génétique, Porteuse, Parentalité
du traitement et des chances relati-
vement faibles (20 à 30%) de succès.
Il arrive que des femmes démarrent
avec la procédure de diagnostic géné-
tique préimplantatoire mais, après un
ou plusieurs traitements sans succès,
reviennent alors à une fécondation
naturelle. Ou inversement: des femmes
sont enceintes de façon naturelle,
procèdent à un diagnostic prénatal
suivi d’un avortement qu’elles assu-
ment difficilement. Elles passent alors
au diagnostic génétique préimplanta-
toire. Nous accepterions volontiers
d’entreprendre une recherche sur le
sujet, cependant jusqu’à présent il n’y a
pas de données dispo-
nibles qui pourraient
éventuellement aider à l’accompagne-
ment des couples. Nous avons certes
des statistiques sur la santé des enfants
qui sont nés via un diagnostic génétique
préimplantatoire.
Donc il est difficile de déclarer qu’un
avortement est plus traumatisant
qu’une ou deux tentatives infructueuses
après un diagnostic génétique préim-
plantatoire. Chaque personne réagit
différemment. Nous ne connaissons
pas les antécédents de ces personnes
et comment elles réagissent à ces
décisions. Il y a trop de facteurs qui
interviennent.
Vous dites que le diagnostic
génétique préimplantatoire
est un ‘traitement lourd’. Que
cela signifie-t-il, et en quoi
consiste-t-il?
Il y a le traitement préparatoire qui
peut durer deux à cinq semaines suivant
le protocole suivi. Mais dans chaque
cas, la patiente reçoit journellement
pendant douze jours une injection
contenant des hormones. Chaque jour
également un prélèvement sanguin est
effectué pour évaluer si la quantité
d’hormones administrées est adéquate.
Tous les trois ou quatre jours une écho-
graphie des ovaires est réalisée pour
vérifier le nombre d’ovules présents. A
un moment donné, on décide que l’on
peut prélever les ovules. Ce traitement