dans la famille. Si cela n'est pas possible, on testera le
gène atteint par des méthodes indirectes. Il faut savoir
aussi que toute intervention chez une femme enceinte
présente un certain risque d'interruption non désirée de
la grossesse. La fréquence de ces accidents est de 1 % au
moins. Ce risque existe donc et doit peser dans la
décision de poser ce diagnostic à tout prix au début
d'une grossesse. Il est en outre important de ne pas
oublier qu'un diagnostic négatif d'hémophilie n'exclut pas
d'autres maladies congénitales.Afin de ne pas devoir avoir
recours à une interruption de grossesse, il est également
possible de pratiquer un diagnostic pré-implantatoire.
Cette technique exige que la mère bénéficie d’une
fécondation in vitro afin que les embryons puissent être
analysés et sélectionnés (sur base du sexe ou après
avoir étudié le gène du facteur VIII ou IX) avant d’être
ré-implantés dans l’utérus.
Diagnostic
prénatal