Bras artificiel d’entraînement

L’association de l’hémophilie, von Willebrand et autres troubles de la coagulation (AHVH) souhaite remercier Terumo pour leur don de bras d’entraînement pour injection intraveineuse.

Les bras servent l’AHVH pour l’apprentissage de l’injection du facteur de coagulation. Les bras sont une réplique de bras humain, qui facilitent et rendent l’apprentissage du personnel médical et des patients plus efficace. L’AHVH encadre deux projets qui permettront cette formation.

Le premier projet est l’enseignement à domicile en Belgique où un patient ou infirmier vient à la maison pour apprendre la technique d’injection pour rendre le patient autonome. Le patient ne doit plus se déplacer (parfois 2 à 3 fois / semaine) à l’hôpital pour recevoir ses médicaments. Jusqu’à présent on utilisait le bras de d’un membre de la famille ou celui de l’infirmier pour cet apprentissage. Grâce au bras artificiel l’infirmier reste épargné.

Le deuxième projet est un programme de coopération (jumelage) entre pays en voie de développement et pays développés pour une période de deux à quatre ans sous la supervision de la Fédération mondiale (FMH). Il s’agit en réalité d’une collaboration entre les organisations de patients des deux pays. L’AHVH travaille de ce fait en collaboration avec l’association des hémophiles d’Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le but d’améliorer le traitement et les soins des personnes atteintes d’un trouble héréditaire de la coagulation dans les pays en voie de développement, de coopérer et de partager l’information. Le résultat que nous voulons atteindre est une collaboration mutuellement bénéfique qui transfère les connaissances, l’expertise, l’expérience, les compétences et les ressources. Le programme a pour but d’améliorer le transfert des compétences et des connaissances entre les associations d’hémophilie établies et émergentes.

Dans ces pays, l’apprentissage est primordial pour l’autonomie du traitement qui n’est pas une évidence puisqu’ici non seulement l’accès aux médicaments est souvent précaire mais les hôpitaux se trouvent souvent à de très longues distances, avec des transports longs et difficiles à cause de l’état des routes.